Notre charte drastique.
PARABENS, MIT,
HUILES MINÉRALES,
PHÉNOXYÉTHANOL,
LAURYLSULFATES,
PHTALATES, SILICONES,
BENZOPHÉNONES, BHA/BHT
PERTURBATEURS ENDOCRINIENS, ALKYLPHÉNOLS, LILIAL,
NANOPARTICULES,
ALUMINIUM, PEG, EDTA, FORMALDÉHYDE,
INGRÉDIENTS D’ORIGINE ANIMALE*...
*Sauf cire d'abeille.
Pourquoi nous bannissons ces ingrédients de nos formulations ?
Nous savons que vous êtes toujours plus nombreux à vouloir comprendre ce que vous vous mettez sur la peau, et à faire vraiment attention aux ingrédients contenus dans la dermo-cosmétique actuelle.
C’est pour cela que nous nous engageons à vous expliquer de façon claire notre charte de formulation.
Notre obsession est d’épurer les formulations de nos produits afin de respecter une tolérance maximale pour les peaux sensibles, et intégrer le pourcentage le plus élevé d’actifs naturels pour une efficacité maximale.
Pour vous, nous voulons la transparence la plus totale.
Butylparaben, propylparaben, sodium butylparaben, sodium propylparaben, potassium butylparaben, potassium propylparaben.
Ce sont des conservateurs. Se revendiquer comme « sans paraben » semble être devenu le passage obligé pour vendre un cosmétique ou un produit d’hygiène.
En réalité, tous les membres de cette famille ne sont pas à mettre dans le même panier : ceux à courte chaîne, ethylparaben et methylparaben, ont été blanchis par les experts français et européens. À l’inverse, les plus dangereux (isobutyl, isopropyl, benzyl, pentyl, phenylparaben) sont interdits depuis 2014. Mais le butylparaben et le propylparaben restent autorisés, ainsi que les ingrédients dont le nom composé accole un de ces mots à « sodium » ou « potassium », alors qu’ils sont considérés comme perturbateurs endocriniens.
Un moyen mémotechnique pour s’en souvenir ? Ceux qui commencent par P ou B ne sont « Pas Bons » !
Huile de paraffine, huile de pétrole, paraffine liquide, pétrolatum, huile blanche, vaseline, mineral oil, silicone quaternium, méthylsilanol et cire microcristalline.
Les huiles minérales sont retrouvées très couramment dans les cosmétiques sous de nombreuses formes.
Elles n'ont aucune utilité véritable pour la peau, elles n'interagissent pas avec elle et ne lui apportent aucun élément nutritif (vitamines, antioxydants, etc.). Elles forment une barrière sur l'épiderme, sans le pénétrer, et jouent un rôle occlusif. Les huiles minérales ne sont aucunement toxiques pour la peau.
En revanche, elles peuvent mener à un excès d'hydratation cutanée. En effet, la peau n'est plus capable de s'auto-réguler, puisque les huiles remplissent ce rôle pour elle. Elle va donc avoir tendance à vieillir plus vite.
Elles ont également des effets comédogènes de part leur effet occlusif.
Étant issues de la pétrochimie, les huiles minérales ne sont pas biodégradables et leur impact écologique est très important. Mieux vaut donc éviter les produits en contenant, d'autant plus qu'elles ne présentent pas de réel intérêt pour la peau et peuvent très bien être remplacées par des produits plus sains, plus efficaces, et plus respectueux de l’environnement.
C’est un conservateur hématotoxique et hépatotoxique.
Il est essentiellement exploité comme tensioactif, c’est à dire qu’il permet aux corps gras de la formule de se disperser dans l’eau. Le sodium lauryl sulfate est un irritant bien connu. Son proche parent, l’ammonium lauryl sulfate (ALS), n’est pas en reste : lorsqu’on l’applique en grande quantité, il se révèle « hautement irritant ». Seul un rinçage très soigneux peut limiter les dégâts.
Ce sont des agents fixateurs qui augmentent le pouvoir de pénétration d’un produit. Ils sont incriminés comme perturbateurs endocriniens.
C’est un agent antibactérien. Il est incriminé comme étant un perturbateur endocrinien. Il agirait non seulement sur les hormones œstrogènes, mais aussi sur la fonction thyroïdienne.
Ce conservateur est l’allergène de l’année ! Les autorités de santé se sont penchées sur la question et en juin 2015, ont interdit le mélange MCIT-MIT dans les produits sans rinçage.
C’est un émollient qui a montré des propriétés de perturbation endocrinienne. Il est classé toxique pour la reproduction.
Il est utilisé comme agent de texture dans les crèmes. L’analyse des données épidémiologiques et des études chez l’animal n’a pas pu mettre en évidence de lien entre cancer et exposition à l’aluminium par voie cutanée. Nous ne l’avons pas mis par mesure de précaution et parce que l’aluminium a beaucoup fait parler de lui !
C’est un antioxydant. Il est classé « cancérogène possible » par le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC), et il fait partie des substances proposées par la France à la Commission européenne pour une évaluation précise d’urgence de ses propriétés toxiques. Il serait en effet à la fois toxique pour la reproduction et perturbateur endocrinien.
Depuis quelques années, les nanoparticules inquiètent et font polémique. En cosmétique, ce sont principalement les nanoparticules de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc que l’on retrouve, particulièrement dans les produits solaires, dans le but de faciliter leur pénétration et de rendre le produit transparent. On en retrouve aussi dans les crèmes et émulsions pour la peau, les produits de maquillage et les dentifrices. Ils sont utilisés comme colorants, filtres UV, épaississants ou dispersants. La plupart des résultats sur les nanoparticules suggèrent un potentiel génotoxique in vitro et in vivo direct et/ou indirect. Des études démontrent également la présence de dommages primaires à l’ADN.
Butylphenyl methyl propional
C’est un agent masquant qui réduit ou masque l'odeur de base d'un produit. Cette substance est un allergène et un toxique possible du système immunitaire humain.
Nonylphénol, nonoxynol, octylphénol, O-phénylphénol, propylphénol, amylphénol, heptylphénol, dodécylphénol, méthylphénol (ou crésol), éthylpénol (ou xylénol), 4-tert-octylphenol
Ils sont présents dans les détergents, les cosmétiques, les produits de nettoyage et une large gamme de produits industriels.
Outre leurs effets très graves sur les milieux aquatiques, l'Union Européenne reconnaît un risque potentiel pour la fertilité et pour le foetus. D'ailleurs, le nonylphénol est un ingrédient actif de certains spermicides. De surcroît, les alkylphénols sont des perturbateurs endocriniens qui altèrent les hormones, les organes reproducteurs et stimulent les cellules cancéreuses du sein.
On utilise les PEG (polyéthylène-glycol) et PPG (polypropylène-glycol) comme épaississants, solubilisants, gélifiants, émollients, adoucissants mais aussi comme nettoyants.
Les PEG ne sont pas biodégradables donc très polluants pour l’environnement. Ils contiennent de nombreuses impuretés toxiques (oxyde d’éthylène, 1,4-dioxane, composés aromatiques polycycliques, métaux lourds…) reconnues comme cancérigènes. Ils sont également irritants et à l’origine d’allergies cutanées.
Ce sont des conservateurs anti-microbiens.
Le formaldéhyde est classé « allergène de classe A » par l’Institut Allemand de Documentation et d’Informations Médicales, et « agent cancérigène connu » par le Centre international de Recherche sur le Cancer. Ses effets néfastes pour la santé sont liés à son risque d’inhalation tout autant qu’à son contact direct avec la peau et son contact proche avec les yeux.
Les libérateurs de formaldéhyde en produisent plus ou moins au contact de l’eau (pendant la fabrication du cosmétique ou lors de l’utilisation). Les plus communs qu’il faut éviter sur une liste INCI sont les suivants : DMDM hydantoïne, diazolidinyl urea, imidazolidinyl urea, methenamine et quarternium-15.
On les reconnaît grâce à leurs appellations qui finissent souvent par « xane », « ane », « thicone », ou « thiconol ».
Les silicones utilisés le plus souvent sont : le diméthicone qui a des effets comblants et gainants ; mais aussi le cyclopentasiloxane, cyclotétrasiloxane ou encore le cyclométhicone qui apportent un toucher non gras et favorisent l’étalement. La toxicité des silicones varie. Le diméthicone n’a aucun risque pour la peau. Cependant les silicones qui commencent par « cyclo » sont des silicones très volatiles considérés comme perturbateurs endocriniens et potentiellement cancérogènes. Attention le cyclopentasiloxane seul ne présente aucun risque pour la peau, il est dangereux lorsqu’il est pollué par le cyclotétrasiloxane. Si la toxicité varie entre les silicones, tous les silicones ont en commun le fait de former une véritable source de pollution. La biodégrabilité de ces matières atteint 500 ans.
L’EDTA est utilisé dans les cosmétiques pour stabiliser les ingrédients. C’est aussi un antibactérien. Il est irritant pour les yeux. L’EDTA est aussi très difficilement biodégradable donc polluant.
Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques soupçonnées de perturber ou d’interférer avec notre système hormonal. Elles ont la propriété de mimer ou de bloquer l’action des hormones et pourraient être en grande partie responsables de l’augmentation de nombreux troubles et pathologies (infertilités, cancers hormonaux dépendants, diabète).
Octocrylene, ethylhexyl salicylate, homosalate, ethylhexyl methoxycinnamate (octinoxate), benzophenone-3 (oxybenzone), 4-methylbenzylidene camphor, isoamyl P-methoxycinnamate, dioxyde de titane (nano), oxyde de zinc (nano).
De nombreux filtres UV sont aujourd’hui décriés car ils menacent les fonds marins et peuvent être nocifs pour la santé.
Pour concevoir une gamme respectueuse de la peau et de l’écosystème marin, nous avons banni deux types de filtres :
- Les filtres chimiques classiques qui détruisent les coraux et sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens
- Les filtres minéraux présents dans certains produits solaires sous forme de nanoparticules. Il s’agit de l’oxyde de zinc et du dioxyde de titane. Ces ingrédients ne sont pas nocifs en tant que tels car leur origine est naturelle mais c’est leur forme nano qui pose problème. Du fait de leur petite taille, les nanoparticules peuvent être inhalées par l’homme quand elles sont présentes dans un spray et sont toxiques pour les coraux et le phytoplancton.